Baraquements allemands pour chevaux - DERVAL
Le 25 août 1944, la sous-préfecture de Chateaubriant diffuse une circulaire demandant aux mairies libérées de faire l'inventaire des sépultures militaires (allemandes, US, FFI/FFL etc.) et des installatons fixes allemandes existant sur leurs communes.
Le 11 septembre 1944, le maire de DERVAL répond qu'il y a sur son territoire communal "3 baraquements servant au logement des chevaux situés à 100 m du bourg". Ces baraquements, couverts en tôle ondulée et fibro-ciment, ont tous 2 m 50 de hauteur, et font, pour l'un, 45 m de longueur par 6 m de largeur, pour un autre 30 m de longueur sur 5 m de largeur, et pour le dernier 25 m de longueur par 5 m de largeur.
Et aussi : http://www.chateaubriant.org/903-Derval-1939-1945
Le 10 juillet 1940 les Allemands arrivent à Derval et occupent l’école St Joseph ainsi que deux châteaux (La Garlais et la Haye). Ces troupes restent jusqu'au 24 mars 1941, puis de nouvelles arrivent en novembre de la même année. L'école continu à fonctionner bien que en partie occupée; des tranchées y sont creusées par l'occupant et les soldas s'y entraînent. Le 13 mars 1943, de nouvelles troupes arrivent et exigent l'évacuation de toute l'école, qui se réinstalle dans des locaux de fortune. Une semaine plus tard, ces troupes partent pour le front russe et l'école se réinstalle dans ses murs.
"En 1941, l’armée d’occupation avait réalisé la construction de baraquements en bois, sur un terrain proche du bourg de Derval afin d’y recevoir 80 chevaux et 30 voitures hippomobiles (ils projetaient alors d’envahir l’Angleterre). Du fourrage, foin et paille, est réquisitionné dans les fermes de la région. Après être bottelé, il est entreposé là. Un soir de 1943, à la nuit tombante, un magnifique incendie illumine tout le bourg : impressionnant, tout brûle ! On n’a jamais su qui avait craqué l’allumette."
Il est fort probable que ces baraquements se soient situés non loin du château de la Haye, au sud-est du bourg.
Derval est libéré dans la nuit du 3 au 4 août 1944 par les Américains.